Athlétisme : PLUS VITE, PLUS HAUT, TROP FORT!

Les championnats du monde n’ont pas rassasié tout le monde. Quelques semaines après la fin de la dix- neuvième édiIon organisée à Budapest (19 au 27 août dernier), plusieurs marques mondiales furent rabotées lors des derniers grands évènements de la saison.

À Eugene (États-Unis), l’élite mondiale se réunissait pour la dernière fois de la saison (un an après les championnats du monde 2022) pour les finales de la Ligue de diamant. Sur la piste qui l’avait vue être sacrée championne du monde du 5000m en 2022 l’Éthiopienne Gudaf Tsegay y a de nouveau levé les bras et établi un nouveau record du monde du 5000m en 14’00’’21, effaçant la marque de 14’05’’20 réussie par Faith Kipyegon à Charléty le 9 juin dernier. Quelques minutes plus tard, le Suédois Armand DuplanIs récidivait lui aussi. Champion du monde l’année dernière (avec un record du monde en 6m21) et bien qu’alourdi d’un deuxième Itre glané quelques semaines plus tôt, « Mondo » s’est de nouveau imposé en terre américaine et a porté sa barre à 6m23!

Une semaine plus tard c’est du côté de Berlin qu’il fallait tourner le regard. Considéré comme le parcours de marathon le plus rapide au monde, les sept derniers records du monde de la discipline y ont été réalisés auxquels il faut maintenant y ajouter un huiIème. En 2h11’53 l’Éthiopienne Tigst Assefa a écrasé l’ancienne marque réussie en 2019 à Chicago en 2h14’04. La claque mise à l’ancien record du monde prend encore plus d’ampleur lorsque l’on sait qu’Assefa a couru les deux semi-marathon consécuIvement plus vite (1h06’20 à mi-parcours) que son record personnel sur les 21km (1h07’28 en 2022). Hors de portée de vue il y a encore quelques jours, la barre des 2h10 chez les femmes commence à se transformer en horizon.